Guy Odri, directeur général du groupe familial Doux, leader européen de la volaille, a été débarqué par le comité d’entreprise. C’est Jean-Charles Doux, fils du PD-G Charles Doux, qui prend les rênes au poste de directeur général délégué. Selon la CGT, le groupe Doux accuse une dette globale de quelque 437 millions d’euros.
Figure européenne de l’aviculture, le groupe familial Doux (Chateaulin), n°5 mondial à l’exportation, retrouve une tête 100% Doux. Le comité d’entreprise vient de suspendre le directeur général délégué Guy Odri. Celui a été remplacé par Jean-Charles Doux, fils du PD-G Charles Doux.
La marque, fondée en 1955 par Pierre Doux, revient donc dans des mains familiales. Le nouveau directeur a pour objectif de sortir le groupe de la crise en épongeant notamment une dette abyssale de 437 millions d’euros (source : CGT).
La restructuration s’est traduite par la cession d’une filiale brésilienne au géant local de la viande JBS Friboi.
Selon des prévisions datant du mois de novembre, Doux table sur un chiffre d’affaires stable en 2011, à 1,4 milliard d’euros (1,406 milliard d’euros en 2010).
Le groupe est le principal bénéficiaire français de la politique agricole commune (PAC), avec 59 millions d’euros d’aides versées lors du dernier exercice.
Spécialisé dans les volailles entières, les découpes de volailles et les produits élaborés à base de volaille, Doux revendique des clients dans 130 pays. Il emploie 3 400 personnes en France.